Hier, j’ai décidé de bouger mes flemmardes fesses de ma campagne perdue pour aller dans la grande Paris passer une après-midi à Arcade Street en compagnie de mon amie Plumy.
Après un très long chemin parcouru, j’arrive enfin dans ladite salle d’arcade qui a ouvert relativement récemment. Il n’y a pas d’indications externes précisant clairement que l’endroit est une salle d’arcade. J’aurais pu la louper, mais les bruits de jeux qui en proviennent et les multiples lumières dansant derrière la vitre m’ont indiqué que la salle était juste sous mon nez.
J’y ai donc retrouvé Plumy, qui m’attendait tranquillement assise dans les très confortables et conviviaux canapés calés au fond de la salle.
Le salle d’arcade est très grande (200m²), répartie sur 2 étages et le nombre de jeux proposés est plutôt grand. On a en majorité des jeux de combat, qu’on retrouve à la fois au rez-de-chaussée et au sous-sol, puis des bornes dédiées à un jeu de tir avec des gros pistolets et à Dance Dance Revolution (au sous-sol celle-ci), des bornes avec des jeux divers (comme Metal Slug par exemple) et enfin 3 bornes consacrées aux shmups situées au sous-sol.
Parmi les trois shmup présent, nous avions :
-Espgaluda II, la suite du premier (Oh !). Premier sur lequel j’ai déjà écrit un article complet auparavant. Le II est tout aussi excellent, mais il est plus beau, plus fort, plus dur.
-Dodonpachi, le célèbre, sur lequel j’ai consacré un Insert Coin.
-Dragon Blaze, un jeu que je connaissais déjà, et dont j’ai rapidement parlé sur ce blog. Celui-ci est vraiment très difficile.
J’avoue que c’était la première fois que j’allais dans une véritable salle d’arcade. Je me suis rapidement senti chez moi. Les crédits coutent 50 centimes sauf sur les bornes dédiées où les crédit valent le double. Ce sont des prix très corrects. Il faut savoir qu’au Japon, la moyenne est à 100 yen le crédit, ce qui est supérieur à 50 centimes.
J’ai bien sûr joué à Dodonpachi et Espgaluda II. D’ailleurs, je suis arrivé à la moitié du boss du stage 4 sur ce dernier, ce qui fait qu’hier, j’ai battu mon record de « distance » sur le jeu, et sans entrainement préalable !
Je pense que c’est grâce aux immenses écrans des bornes que j’ai réussi ce petit exploit du jour.
Sur Dodonpachi, j’ai fait un score plutôt moyen et je me suis fait descendre comme d’habitude au stage 5, mais cette partie était vraiment sympa parce que dans la première partie de… la partie, Plumy a joué en co-op avec moi. Elle a dû user de 3 crédits avant d’arrêter. C’était la première fois (il me semble) qu’elle jouait au jeu (elle fait une petite allergie au danmaku, au « trop de boulettes », et je la comprends de plus en plus) ET aussi la première fois ce jour là qu’elle touchait à un stick arcade.
Et c’était cool, on s’est bien amusés.
Mais le plus amusant pour nous deux, c’était sûrement les jeux de combat ! On a fait quelques parties en VS sur quelques jeux comme par exemple The King of Fighters (je ne me souviens plus de la version), Guilty Gear XX Accent Core (Plumy connait la série des Guilty Gear et l’apprécie beaucoup surtout de par ses personnages très charismatiques !), un Street Fighter (et c’était le première fois de ma vie que je jouais à un Street Fighter. J’aime bien, mais le problème, c’est les 6 boutons. C’est beaucoup trop pour moi et pas évident pour faire des combos.) et enfin Blazblue Continuum Shift.
Plumy connaissait Guilty Gear mais pas Blazblue, et quand elle y a joué, elle était émerveillée par les graphismes magnifiques du jeu et le charisme et l’apparence des personnages. Elle était plus concentrée par ça que par le jeu en lui même, ce qui ne lui a pas empêché de me battre un fois.
D’ailleurs, ces petites parties ont définitivement révélé chez moi mon intérêt pour les personnages qui jouent à distance, au zonage. Mon personnage préféré était déjà Dizzy dans Guilty Gear, et en ce qui concerne Blazblue, j’avoue être de plus en plus à l’aise avec v-13/λ-11. Ce genre de personnages qui jouent de très loin est aussi l’une des autres marques de fabrique des jeux Arc System Works, et c’est aussi pour ça que je les aime.
C’est sans doute mon petit côté shmuper.
Dans cette salle, on trouve aussi un distributeur de boissons. C’est un élément clé stratégique et indispensable, car il fait très chaud dans la salle, surtout au rez-de-chaussée. Et là, la magie de la salle d’arcade opère à nouveau, lorsque l’on est tranquillement affalé dans le canapé en train de siroter avec amour la boisson de notre choix. (Quand il reste encore de ce qu’on cherche, car vu cette chaleur, les stock doivent fondre à toute vitesse.)
Plumy m’a également vivement encouragé à essayer Dance Dance Revolution et je l’ai suivi. Evidemment, c’était la première fois que je jouais à ça. C’était sympa, mais… bien entendu, quand on débute, ça ne pardonne pas. Plumy s’en sortait bien mieux parce qu’elle est habituée des jeux de rythme, mais moi, j’étais par contre à la ramasse. Je ne regrette pas cependant, parce que c’était amusant.
La déco de la salle me plait. Ca fait un peu délabré mais ça donne une ambiance vraiment sympathique au lieu. J’aime particulièrement les tags sur les murs :
Après nous êtres bien amusés à Arcade Street, Plumy et moi avons quitté l’ambiance gamer pour rejoindre l’ambiance rose bonbon de Princess Crepe. Et en effet l’endroit est très rose et très choupikawainanodesu. On est accueilli par de charmantes demoiselles nous demandant ce que nous voulons, une crêpe Nutella chantilly pour Plumy et fraise chantilly pour moi, puis elles réalisent les très généreuses crêpes sous nos yeux. Nous sommes restés à l’intérieur pour manger ces délicieuses crêpes en compagnie de plein de chose mignonnes et roses qui hantent jusque les recoins de l’endroit.
Après de nombreuses aventures, Plumy et moi sommes rentés chez nous le coeur plein de bons souvenirs, de jeux d’arcade, de crêpes roses et de chats. Oui. De chats.
Nyaaaaw. :-3